• Depuis combien de temps fait-il ce métier ?
  
• La rencontre avec CANAL+
  
• La série " Football, du rêve à la réalité.
  
• La série " Quatre saisons en France "
  
• Qu’est-ce qui le motive, l’inspire ?

-Depuis combien de temps faites-vous ce métier ?

Après le baccalauréat, je suis monté à Paris pour suivre des études de cinéma à l’école Louis Lumière. Je fus aussitôt employé par la SFP en qualité de cadreur, métier que j’ai exercé pendant sept ans auprès de grands réalisateurs qui m’ont appris le métier. En 1979, je suis devenu réalisateur de documentaires et de grands directs sportifs. Mais il n’y a pas eu que cela.

La rencontre avec CANAL+

-C’est Canal+ qui vous a permis de travailler comme vous le souhaitiez ?

-Oui. Grâce à Canal+, Pierre Lescure, Michel Denisot et Charles Bietry, la grande aventure de Canal+ a eu lieu. Nous avons tout fait pour révolutionner la façon de filmer le sport sur Canal +. Nous sommes passés de 5 à 15 caméras. Nous avons travaillé sur la retransmission aussi bien de l’image que du son. En plaçant des caméras dans les buts, des travelling sur le terrain, une caméra dans les vestiaires… Nous avons implanté des micros là où il se passait quelque chose. Le téléspectateur de CANAL+ paye son abonnement, nous nous devions de lui offrir ces places privilégiées.

La série " Football, du rêve à la réalité.

-Et vos documentaires sur les enfants et le football. D’où vous est venue l’inspiration ?

- "Football, du rêve à la réalité" est né avant le Mundial 1997. J’ai encore une fois voulu donner "plus" aux spectateurs de CANAL+ et j’ai proposé au service des sports de réaliser cette série sur les enfants et le football dans le monde. Le ballon, les joueurs, les buts, les équipes, le maillot, le stade, l’avant match, le match et tout le rêve qui l’accompagne, les fans de foot savent ce que c’est. C’est un phénomène encore plus fort chez les enfants. Il n’y a pas de doute, nous l’avons tous ressentis en France, en 1997. C’est l’esprit, l’âme du football et c’est la racine de cette série.

La série " Quatre saisons en France "

-Qu’est-ce qui fait que vous passez tout çà coup à la réalisation de documentaires qui ne parlent pas de sport?

-Depuis dix ans je me se consacre à la réalisation de documentaires. La collection "Quatre saisons en France" en est le résultat et évoque le patrimoine culturel français Je n’ai pas la sensation d’être passé à autre chose. C’est comme un prolongement du travail. La différence réside bien dans la forme. Je pourrais dire que le direct, c’est immédiat et violent alors que pour mes documentaires je prends à chaque fois plus d’une année pour réaliser un film. On pourrait faire le rapprochement entre un acteur au théâtre et un acteur au cinéma.

-Qu’est -ce qui vous motive, vous inspire ?

Après dix-huit ans de vie parisienne, j’ai eu envie de prendre la caméra pour exprimer l’amour et le respect profond que je porte à la nature. Par ailleurs, la naissance de mes enfants a beaucoup développé ma sensibilité écologique. Ma fille aînée a vu le jour le lendemain de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Ce jour là j’ai décidé de montrer combien la nature était admirable.
Mon premier film : " Les quatre saisons du berger " a pour cadre une vallée des Hautes-Pyrénées, la vallée du Louron, qui risquait d’être massacrée par le passage d’une ligne à très haute tension installée par E.D.F. C’est parce que cette vallée était dans un danger extrême que j’ai décidé de tourner mon premier documentaire. Mon second objectif est de mettre en avant le savoir-faire de certains hommes et femmes animés par la passion de leur tâche quotidienne. C’est ce que l’on retrouve dans tous les films de la collection : "Quatre saisons en France" : Quand on a la possibilité de communiquer comme c’est mon cas par le film, sur le triste état vers lequel se dirige notre planète, il est de mon devoir de le faire.