L’état des lieux est effrayant, mais des solutions existent et il est urgent de se mobiliser. Certains le pensent, d’autres l’ont fait.

• Dans le Gard, à Vauvert (10 000 habitants) près de Nîmes, la restauration scolaire bio est installée dans une cité ouvrière : son fonctionnement servira de modèle à Barjac.

• En Bretagne à Langouët (600 habitants) près de Rennes, le maire Daniel Cueff est à l’origine de la réhabilitation de l’école primaire, conçue selon les préceptes de la Haute Qualité Environnementale (HQE), démarche défendant l’architecture écologique en vue du respect de l’environnement et de à la maîtrise de l’énergie. Cette école-pilote a une cantine bio où les prix sont aujourd’hui inférieurs à ceux d’une cantine conventionnelle.

Ces expériences ne concernent pas que le monde rural ; elles sont aussi pratiquées dans les grandes villes :

• Lorient où la restauration universitaire est passée en bio sous l’impulsion du médecin nutritionniste Lylian Le Goff, les producteurs du département fournissant 50% des produits.

• Paris dans le 2ème Arrondissement, où le maire Pascal Boutault a mis en place des cantines bio.

• Au Québec où l’utilisation des pesticides est strictement règlementée, voire interdite sur les terrains de golf, dans les municipalités pour l’entretien des parc, des jardins et sur les voies publiques, ainsi que chez les jardiniers amateurs

• En Italie où il est obligatoire de posséder un permis pour utiliser les pesticides,

• Toujours en Italie, à Altamura (Pouilles), où un artisan boulanger a réussi à faire baisser pavillon au MacDo de la ville, en montant un service de restauration rapide avec des produits naturels et pas chers,

• Aux Etats-Unis (New-Hampshire), où un entrepreneur en produits bio a réussi en 20 ans a se hisser au 4ème rang des fabricants de yoghourts du pays,

• En Allemagne (Bavière) où l’attitude des habitants est exemplaire dans le domaine de l’environnement et de l’alimentation.