

Éduquer les enfants au goût, à la diversité des aliments, n’est-ce pas le plus sûr moyen d’éveiller les consciences ?
La mère de famille qui fait son marché participe activement à l’économie nationale : qu’elle prenne conscience de la gravité de la situation et de la nécessité d’une nourriture plus saine pour elle et ses enfants, qu’elle modifie son comportement devant l’étal du boucher ou du maraîcher, que la santé des siens devienne une priorité et qu’elle consacre une partie de son budget à une nourriture plus naturelle voire bio, et les sombres perspectives que l’on a dressées au cours du film pourraient évoluer à moyen terme.

• Philippe Desbrosses, Président d’Objectif Bio 2007 nous démontrera que si l’agriculture bio était équitablement subventionnée comme l’agriculture conventionnelle, les prix sur les marchés seraient pour les consommateurs quasiment identiques.

• Les agriculteurs bien sûr, pour qui le bio et une agriculture respectueuse de l’homme et de l’environnement ouvriraient de nouveaux débouchés économiques (15% d’emplois en plus et 30% de pollution en moins),
• La grande distribution qui devra composer avec l’attente de sa clientèle,
• Les pouvoirs publics qui devront infléchir leur position et soutenir les projets agricoles écologiques — Agriculture qui aujourd’hui ne bénéficie pas des subventions généreusement accordées aux grandes exploitations agricoles qui mettent en danger nos sols et la biodiversité de notre pays et de notre planète.
Le consommateur à des droits. Il a aussi un devoir : exiger la qualité pour sa santé, et pour la sauvegarde de la biodiversité ...
... Sans quoi, demain, nos enfants nous accuseront.
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